Coulisses : découvrez le service des vérifications
Après la répartition des droits d’auteur, le service des Vérifications représente l’interface entre la Sacem et ses sociétaires. En cette rentrée, il se réorganise, pour être toujours plus réactif et performant.
© Marc Chesneau
La Sacem vient de procéder à la quatrième répartition de l’année. Leur feuillet à peine reçu, créateurs et éditeurs attendent déjà des éclaircissements sur leur situation. Dans quelques minutes, ils seront accueillis par les équipes du service des Vérifications. Ici, vingt-neuf personnes travaillent au quotidien pour répondre à toutes les questions des sociétaires, nouveaux venus un peu perdus – ils sont quatre mille trois cents chaque année – ou professionnels expérimentés. Ils viennent chercher des réponses. Et le service des vérifications met tout en œuvre pour leur en apporter. "En quelque sorte, nous sommes le SAV de la Sacem", explique Thibaud Fouet, à sa tête depuis neuf ans.
Une spécialisation par type de droit
Pour répondre au mieux aux sociétaires, le service a fait peau neuve au mois de septembre. Exit la structuration par profil de réclamant. Désormais, les équipes sont spécialisées par type d’exploitation : télévision, radio, concerts, festivals, musique de sonorisation, CD, DVD, Internet… "La complexification des exploitations des œuvres nécessitait de passer à une organisation par type de droit. Cela garantit une homogénéité de réponse et un temps de réactivité optimal", détaille Thibaud Fouet. L’équipe Accueil fait office de "gare de triage" : elle s’assure de la recevabilité des demandes, et adresse les dossiers aux équipes. Courrier, mail (l’adresse verification@sacem.fr), en face-à-face… Avec ce point d’entrée unique, le traitement est optimisé. Tout ce qui est immédiatement identifiable ou non-fondé est traité en direct. Les équipes spécialisées n’ont plus qu’à se pencher sur les cas nécessitant des recherches approfondies.
Avec les tableaux de bord très précis mis à disposition des sociétaires sur leur espace personnel en ligne, il est plus aisé, pour eux, de suivre les exploitations de leurs œuvres. Chaque année, les équipes traitent, en moyenne, douze mille cinq cents dossiers. Comme l’explique Thibaud Fouet, "les demandes de vérification sont plus importantes, depuis quelques années. Avec la crise du support physique, les ayants droit contrôlent, à raison, toutes les sources de revenus". Le service traite également les demandes des sociétés d’auteurs étrangères. Pour le compositeur Manu Katché, comme pour beaucoup d’autres, c’est devenu une habitude : "Je fais régulièrement un point avec le service des Vérifications. Cela permet de rectifier facilement les erreurs qui ont pu se glisser dans les déclarations ou l’absence de déclaration des utilisateurs de ma musique. La disponibilité et la sympathie de ses membres sont très appréciables, par les temps qui courent !"
Le traitement des réclamations
Près de la moitié des réclamations sont liées à une absence ou à un retard de déclaration de l’œuvre de la part du sociétaire, à une non-remise du programme à l’organisateur ou à une mauvaise périodicité. À 20 %, il en va de la responsabilité de l’organisateur (non déclaration, absence, retard ou paiement partiel). Si la réclamation ne relève pas de ces cas typiques, entre alors en scène le savoir-faire des fins limiers des Vérifications. Un véritable travail d’enquêteur, qui nécessite une expertise et la maîtrise des outils informatiques. Mauvaise saisie dans les bases de données, homonymies, défaut de traitement, mauvais encodage, documentation parcellaire, clé de répartition erronée, mauvais déchiffrage d’une déclaration, reconstitution d’un programme non déclaré par le diffuseur… Leur travail consiste à traquer les erreurs ou omissions et ce, en liaison étroite avec l’ensemble des autres services de la Sacem telles les délégations régionales, par exemple, lorsqu’il s’agit des nombreux concerts organisés sur l’ensemble du territoire.
L’objectif poursuivi : retrouver les informations pour reconstituer l’économie d’une œuvre et répondre précisément aux sociétaires. "Ce qui est primordial, c’est la notion de service. Il faut savoir s’adapter à chaque demandeur, mais aussi anticiper les problèmes", insiste Thibaud Fouet.
Contrôle qualité et observation
L’apport du service des Vérifications ne s’arrête pas là. Le degré d’expertise de ses membres est mobilisé pour assurer un véritable contrôle qualité de la répartition. Un mois avant chaque répartition, un échantillon représentatif de feuillets est disséqué attentivement pour s’assurer que tout est en ordre. Dernière prérogative, la production, par une équipe dédiée, de statistiques sur la répartition, pour nourrir les réflexions de la direction. En effet, le service des Vérifications des répartitions est un point d’observation privilégié. Comme l’explique Thibaud Fouet, "Nous sommes idéalement situés pour identifier d’éventuels problèmes et informer les services concernés, pour que la Sacem puisse constamment améliorer ses services aux sociétaires". Un sens du service qui ne fait pas défaut.
MagSacem n°94 publié le 19 novembre 2015
La Sacem vient de procéder à la quatrième répartition de l’année. Leur feuillet à peine reçu, créateurs et éditeurs attendent déjà des éclaircissements sur leur situation. Dans quelques minutes, ils seront accueillis par les équipes du service des Vérifications. Ici, vingt-neuf personnes travaillent au quotidien pour répondre à toutes les questions des sociétaires, nouveaux venus un peu perdus – ils sont quatre mille trois cents chaque année – ou professionnels expérimentés. Ils viennent chercher des réponses. Et le service des vérifications met tout en œuvre pour leur en apporter. "En quelque sorte, nous sommes le SAV de la Sacem", explique Thibaud Fouet, à sa tête depuis neuf ans.
Une spécialisation par type de droit
Pour répondre au mieux aux sociétaires, le service a fait peau neuve au mois de septembre. Exit la structuration par profil de réclamant. Désormais, les équipes sont spécialisées par type d’exploitation : télévision, radio, concerts, festivals, musique de sonorisation, CD, DVD, Internet… "La complexification des exploitations des œuvres nécessitait de passer à une organisation par type de droit. Cela garantit une homogénéité de réponse et un temps de réactivité optimal", détaille Thibaud Fouet. L’équipe Accueil fait office de "gare de triage" : elle s’assure de la recevabilité des demandes, et adresse les dossiers aux équipes. Courrier, mail (l’adresse verification@sacem.fr), en face-à-face… Avec ce point d’entrée unique, le traitement est optimisé. Tout ce qui est immédiatement identifiable ou non-fondé est traité en direct. Les équipes spécialisées n’ont plus qu’à se pencher sur les cas nécessitant des recherches approfondies.
Avec les tableaux de bord très précis mis à disposition des sociétaires sur leur espace personnel en ligne, il est plus aisé, pour eux, de suivre les exploitations de leurs œuvres. Chaque année, les équipes traitent, en moyenne, douze mille cinq cents dossiers. Comme l’explique Thibaud Fouet, "les demandes de vérification sont plus importantes, depuis quelques années. Avec la crise du support physique, les ayants droit contrôlent, à raison, toutes les sources de revenus". Le service traite également les demandes des sociétés d’auteurs étrangères. Pour le compositeur Manu Katché, comme pour beaucoup d’autres, c’est devenu une habitude : "Je fais régulièrement un point avec le service des Vérifications. Cela permet de rectifier facilement les erreurs qui ont pu se glisser dans les déclarations ou l’absence de déclaration des utilisateurs de ma musique. La disponibilité et la sympathie de ses membres sont très appréciables, par les temps qui courent !"
Le traitement des réclamations
Près de la moitié des réclamations sont liées à une absence ou à un retard de déclaration de l’œuvre de la part du sociétaire, à une non-remise du programme à l’organisateur ou à une mauvaise périodicité. À 20 %, il en va de la responsabilité de l’organisateur (non déclaration, absence, retard ou paiement partiel). Si la réclamation ne relève pas de ces cas typiques, entre alors en scène le savoir-faire des fins limiers des Vérifications. Un véritable travail d’enquêteur, qui nécessite une expertise et la maîtrise des outils informatiques. Mauvaise saisie dans les bases de données, homonymies, défaut de traitement, mauvais encodage, documentation parcellaire, clé de répartition erronée, mauvais déchiffrage d’une déclaration, reconstitution d’un programme non déclaré par le diffuseur… Leur travail consiste à traquer les erreurs ou omissions et ce, en liaison étroite avec l’ensemble des autres services de la Sacem telles les délégations régionales, par exemple, lorsqu’il s’agit des nombreux concerts organisés sur l’ensemble du territoire.
L’objectif poursuivi : retrouver les informations pour reconstituer l’économie d’une œuvre et répondre précisément aux sociétaires. "Ce qui est primordial, c’est la notion de service. Il faut savoir s’adapter à chaque demandeur, mais aussi anticiper les problèmes", insiste Thibaud Fouet.
Contrôle qualité et observation
L’apport du service des Vérifications ne s’arrête pas là. Le degré d’expertise de ses membres est mobilisé pour assurer un véritable contrôle qualité de la répartition. Un mois avant chaque répartition, un échantillon représentatif de feuillets est disséqué attentivement pour s’assurer que tout est en ordre. Dernière prérogative, la production, par une équipe dédiée, de statistiques sur la répartition, pour nourrir les réflexions de la direction. En effet, le service des Vérifications des répartitions est un point d’observation privilégié. Comme l’explique Thibaud Fouet, "Nous sommes idéalement situés pour identifier d’éventuels problèmes et informer les services concernés, pour que la Sacem puisse constamment améliorer ses services aux sociétaires". Un sens du service qui ne fait pas défaut.
MagSacem n°94 publié le 19 novembre 2015
La Sacem s'associe à CentraleSupélec pour développer des projets d'innovation digitale
Acteur mondial de la gestion collective des droits d’auteur à l’ère numérique, la Sacem investit de façon croissante dans le développement des meilleurs outils numériques pour garantir à ses membres la valorisation optimale de leurs droits en France et à l’international.
C’est dans cette démarche d’accélération de sa modernisation digitale, que la Sacem a choisi de s’associer à CentraleSupélec.
Sous l’impulsion de Christophe Waignier, directeur des Ressources et de la Stratégie, Véronique Sinclair, directrice des Systèmes d’information et Xavier Costaz, directeur de Projets, la société d’auteurs cherche en effet à développer des partenariats innovants avec les meilleurs écoles d’ingénieurs et a décidé de partager l’étude de trois projets technologiques avec des étudiants de CentraleSupélec, dans le cadre de leur Digital Teach Year*, année d’immersion technique à temps plein au service de l'innovation des entreprises.
À la pointe des évolutions technologiques, ces « digital natives » ont permis de concrétiser certaines idées des plus innovantes et de s’engager plus en avant dans une réflexion prospective.
Trois projets d’envergure ont été menés au cours des derniers mois par les étudiants et ont permis d’approfondir très concrètement quelques idées d’innovation à fort impact :
- Scouting de technologies innovantes : en relation avec les équipes de la Sacem, les étudiants de CentraleSupélec ont étudié l’état de l’art des technologies pouvant servir le modèle et les ambitions de la Sacem.
Ils ont ainsi mis en évidence la nécessité de faire converger, dès leur mise en place, des technologies comme le fingerprint, l’OCR, le tracking ou le machine learning, débouchant ainsi sur des idées innovantes d’interfaces, notamment de data visualisation ou même de nouveaux services.
- Crowdsourcing : une autre équipe d’étudiants s’est concentrée sur l’idée de se servir du crowd pour aider la Sacem dans sa tâche d’identification.
L’application mobile « YouMatch » est ainsi née, proposant sur le principe du blindtest en mode gaming afin de compléter les informations utiles pour l’identification automatique des œuvres.
- « YouFind », une application innovante au service des sociétaires.
Dernier projet mené par les étudiants de CentraleSupélec, le prototype « YouFind » pourrait devenir, à terme, un vrai service en ligne pour les sociétaires de la Sacem. Téléchargeable dans Google Chrome, cette extension s’intègre dans Youtube et s’active lorsque l’internaute visualise une vidéo dont le contenu musical n’a pas encore été identifié. Ainsi, l’internaute peut indiquer l’œuvre qu’il a reconnue, sa suggestion sera alors soumise pour validation aux ayants droit correspondants. Chaque indication pertinente permettant la revendication de la vidéo se traduit par l’attribution de points que l’internaute pourra ensuite valoriser sous forme de cadeaux.
Alors que les contenus « User Generated Content » se multiplient, il devient de plus en plus difficile de parvenir à établir le lien entre une vidéo et l’œuvre qu’elle incorpore. Les conséquences pour les ayants droit sont importantes puisqu’aucun revenu ne leur est versé. Ce prototype innovant pourrait proposer, à l’avenir, un service puissant de revendication de leurs œuvres aux sociétaires de la Sacem avec pour corollaire une nécessaire augmentation de leurs revenus.
Publié le 23 février 2016
Sous l’impulsion de Christophe Waignier, directeur des Ressources et de la Stratégie, Véronique Sinclair, directrice des Systèmes d’information et Xavier Costaz, directeur de Projets, la société d’auteurs cherche en effet à développer des partenariats innovants avec les meilleurs écoles d’ingénieurs et a décidé de partager l’étude de trois projets technologiques avec des étudiants de CentraleSupélec, dans le cadre de leur Digital Teach Year*, année d’immersion technique à temps plein au service de l'innovation des entreprises.
À la pointe des évolutions technologiques, ces « digital natives » ont permis de concrétiser certaines idées des plus innovantes et de s’engager plus en avant dans une réflexion prospective.
Trois projets d’envergure ont été menés au cours des derniers mois par les étudiants et ont permis d’approfondir très concrètement quelques idées d’innovation à fort impact :
- Scouting de technologies innovantes : en relation avec les équipes de la Sacem, les étudiants de CentraleSupélec ont étudié l’état de l’art des technologies pouvant servir le modèle et les ambitions de la Sacem.
Ils ont ainsi mis en évidence la nécessité de faire converger, dès leur mise en place, des technologies comme le fingerprint, l’OCR, le tracking ou le machine learning, débouchant ainsi sur des idées innovantes d’interfaces, notamment de data visualisation ou même de nouveaux services.
- Crowdsourcing : une autre équipe d’étudiants s’est concentrée sur l’idée de se servir du crowd pour aider la Sacem dans sa tâche d’identification.
L’application mobile « YouMatch » est ainsi née, proposant sur le principe du blindtest en mode gaming afin de compléter les informations utiles pour l’identification automatique des œuvres.
- « YouFind », une application innovante au service des sociétaires.
Dernier projet mené par les étudiants de CentraleSupélec, le prototype « YouFind » pourrait devenir, à terme, un vrai service en ligne pour les sociétaires de la Sacem. Téléchargeable dans Google Chrome, cette extension s’intègre dans Youtube et s’active lorsque l’internaute visualise une vidéo dont le contenu musical n’a pas encore été identifié. Ainsi, l’internaute peut indiquer l’œuvre qu’il a reconnue, sa suggestion sera alors soumise pour validation aux ayants droit correspondants. Chaque indication pertinente permettant la revendication de la vidéo se traduit par l’attribution de points que l’internaute pourra ensuite valoriser sous forme de cadeaux.
Alors que les contenus « User Generated Content » se multiplient, il devient de plus en plus difficile de parvenir à établir le lien entre une vidéo et l’œuvre qu’elle incorpore. Les conséquences pour les ayants droit sont importantes puisqu’aucun revenu ne leur est versé. Ce prototype innovant pourrait proposer, à l’avenir, un service puissant de revendication de leurs œuvres aux sociétaires de la Sacem avec pour corollaire une nécessaire augmentation de leurs revenus.
Publié le 23 février 2016
Auteurs, compositeurs, éditeurs :
participez à la vie de votre société
Le 23 juin 2016
Présentez votre candidature au conseil d'administration ou aux différentes commissions (statutaires, réglementaires et techniques) de la Sacem
L’Assemblée générale annuelle de la Sacem se tiendra le jeudi 23 juin* 2016 à 14h30 au siège social, 225 avenue Charles-de-Gaulle à Neuilly-sur-Seine.
Vous souhaitez présenter votre candidature au conseil d'administration ou aux différentes commissions (statutaires, réglementaires et techniques) de la Sacem ?
Adressez votre candidature sous format papier à la secrétaire générale du conseil d'administration de la Sacem, Madame Arlette Tabart, au plus tard le jeudi 31 mars 2016 en remettant une notice de présentation précisant vos fonctions et votre parcours professionnel ainsi que les raisons qui motivent votre candidature (Art. 107 du Règlement général).
Quelles sont les conditions ?
Les membres du conseil d’administration et des commissions statutaires sont élus par l’assemblée générale.
Conseil d'administration
Être Sociétaire définitif depuis au moins un an ou Sociétaire professionnel ayant exercé deux mandats successifs au sein des commissions statutaires (Art. 14 des Statuts).
Présentez votre candidature au conseil d'administration ou aux différentes commissions (statutaires, réglementaires et techniques) de la Sacem
L’Assemblée générale annuelle de la Sacem se tiendra le jeudi 23 juin* 2016 à 14h30 au siège social, 225 avenue Charles-de-Gaulle à Neuilly-sur-Seine.
Vous souhaitez présenter votre candidature au conseil d'administration ou aux différentes commissions (statutaires, réglementaires et techniques) de la Sacem ?
Adressez votre candidature sous format papier à la secrétaire générale du conseil d'administration de la Sacem, Madame Arlette Tabart, au plus tard le jeudi 31 mars 2016 en remettant une notice de présentation précisant vos fonctions et votre parcours professionnel ainsi que les raisons qui motivent votre candidature (Art. 107 du Règlement général).
Quelles sont les conditions ?
Les membres du conseil d’administration et des commissions statutaires sont élus par l’assemblée générale.
Conseil d'administration
Être Sociétaire définitif depuis au moins un an ou Sociétaire professionnel ayant exercé deux mandats successifs au sein des commissions statutaires (Art. 14 des Statuts).
7 postes sont à pourvoir : 2 auteurs, 1 auteur-réalisateur, 2 compositeurs et 2 éditeurs.
